Un cadeau pour mes 30 ans...Once uppon a time

Publié le par louison28

IL faut absolument que je vous dise que ce fût incroyable.

Tout commence à peu près 1 an et demi plus tôt. Mon mari et moi ainsi que nos enfants nous promenions dans le petit village de Barbizon en région parisienne (le fameux village de peintres) avec une amie. Belle journée d’un dimanche de printemps. Barbizon, on pourra dire ce que l’on veut est certes un bien joli village mais aussi un éventail un peu trop touristique à mon sens de galeries d’art, d’un goût parfois douteux. Mais en matière d’art je suis plutôt difficile à charmer. Ce point va avoir son importance pour la suite de l’histoire.

Nous poursuivons notre chemin, entrons dans quelques galeries qui nous (me) laissent perplexe. Soit c’est du plagiat version Monet, Manet, soit c’est heu…enfin je ne sais pas mais je n’aime pas, ça ne m’évoque rien.

Et puis…nous passons devant une galerie, je ne sais pas pourquoi (mon intuition peut-être) je me dis vite il faut que j’entre. Les premières toiles peu intéressantes mais au fond de la galerie je ne sais pas des couleurs m’attirent (oui encore de la couleur). J’aurais pu appeler mon blog « de la couleur avant toute chose ».

Et là des visages très soignés, des vues et des couleurs retiennent mon attention. Oui plus je regarde, plus j’aime. Vous pensez bien que la première chose que je me suis dit dans ma tête « c’est peut-être récent et joli mais ça doit être hors de prix ».

Mon mari toujours gentil avec moi et prévenant quand il y a quelque chose qui me plait demande au galeriste le prix d’une toile. Petit modèle X, grand modèle XX. Je ne donnerai pas les prix.

 

Bref nous repartons. Juste avec en rêve ces toiles de Loilier.

Et puis l’année suivante pendant des vacances à La Baule toujours avec nos enfants, nous nous promenons dans une rue que je connais depuis mon enfance. Dans cette rue il y a une galerie, devant laquelle je ne m’arrêtais jamais parce que je trouvais toujours tout « surfait ». Très coloré mais surfait.

Et là je jette un œil à la « vitrine », je regarde rapidement, je me penche, et je retrouve ce peintre que j’avais tant aimé il y a un an de cela.

Incroyable, je ne peux m’empêcher d’entrer, de me renseigner, de regarder les toiles (différentes de la première fois) et toujours sous le charme de ces femmes méridionales.

Cette fois je demande plus de détails à la personne qui tient la galerie, le peintre, son travail, où il expose habituellement et régulièrement. Bref je me renseigne.

Mon Mari était un peu plus loin, mais avec son art de faire semblant il a tout entendu.

Il a entendu en particulier qu’une galerie parisienne exposait régulièrement les œuvres de Loilier…

Arrive le mois d’octobre 2005, il fait moche, gris, on est bien loin de l’été et je souhaite fêter mes 30 ans… (la suite de mon article un peu plus tard)

 

Publié dans Billets d'humeur

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